AQAMAD c’est une histoire qui commence d’abord avec un constat. A l’époque ou je démarre dans le métier, aucune école ou institut ne fournissait une réelle formation aux bases de la programmation telle qu’elle serait pratiquée quelques années plus tard. C’est un chemin d’autodidacte qui se saisit de son premier langage pour y trouver une application pratique. Et très rapidement, c’est le contact avec le monde de l’entreprise. Aux premières moulinettes à fichier vont succéder des applicatifs de gestion complexes, des challenges technologiques, et l’exigence du client vis à vis de son projet.
C’est aussi, et très rapidement, les difficultés ; les systèmes évoluent, les besoins métiers changent, la charge augmente, et les applicatifs ne sont pas toujours conçus pour le supporter.
Ce sont les premières découvertes, les techniques, les bonnes pratiques, les méthodes qui permettent de prendre en charge ces nouveaux besoins.
C’est une évolution dans le marché du service, avec les structures qui s’appelaient à l’époque SSII, le premier contact avec la sous-traitance et le travail en régie, ce sont de nombreuses équipes rencontrées, avec leurs environnements et leurs habitudes, leurs contraintes techniques, politiques et financières. C’est la qualité façon « ISO 9001″, avec sa lourdeur administrative et ses tonnes de papier. C’est également une réflexion sur la pratique du métier de développeur, l’importance de la qualité logicielle, du pilotage projet, et de la veille technologique personnelle.
C’est un jour une rencontre avec une structure à taille humaine, réceptive. C’est la formation des collaborateurs, la mise en place d’outils de développement maison, la rédaction des premières normes de développement, et le travail sur les architectures web et n-tiers. C’est le développement du premier framework de mapping SGBD->Web, toujours fonctionnel, qui servira de support à plus d’une douzaine d’applicatifs, dont un progiciel tout intégré pour la gestion de contrats d’assurances.
C’est l’intégration dans les équipes d’un grand groupe, le rôle de référent technique transverse. La reprise de leur portail d’entreprise, de l’annuaire, des solutions SSO, du référentiel des tiers, de plusieurs applicatifs connexes et l’interconnexion avec les systèmes généraux (compta, éditique, ged). C’est le contact avec une architecture logicielle d’entreprise, la mise au point des représentations du SI et de ses briques logicielles, c’est la mise en place d’applications distribuées et composites, les premiers EDI temps réel, les workflows multi-application. Une vision différente de la conception, avec comme points de référence, qualité et pérennité.
C’est la mise en place d’un référentiel de normes de développement, de bonnes pratiques, de documentations techniques sur les frameworks maisons, de supports de formation et autres. C’est la construction de la chaîne d’outillage de développement, de la gestion du code source au déploiement des livrables, en passant par la gestion de configuration, et le lien avec les équipes systèmes*. C’est l’arrivée des méthodes agiles et leur adaptation à la structure, c’est la mise en place de contrôle qualité du code avec l’arrivée de la prestation en offshore*. C’est la mise en relief des problématiques grâce à des métriques qualités issus du suivi statistique des tickets et demandes, et leur mise en rapport avec les éléments codés pour chaque tâche. C’est 5 ans de revue de code, sur 7 langages différents, produits par près de 20 développeurs.
C’est l’amélioration continue grâce à la formation, à l’outillage et au pilotage.
Et aujourd’hui …
Grégoire Cassou, fondateur d’AQAMAD, le 27 Octobre 2014
* : de 46% de mises en production réussies sans intervention humaine à 92% en un an
** : de 67% des tickets livrés clôturés sans retours à 83% en 6 mois